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Gaston Miron 

Poète, éditeur et grand patriote, il est un véritable ambassadeur de l’histoire et de la littérature québécoises. Orphelin de père, il est initié à la poésie au juvénat des Frères du Sacré-Cœur de Granby. Gaston Miron y étudie les textes d’Octave Crémazie, Pamphile Le May et Néré Beauchemin. À la fin de ses études, il rejoint sa mère et travaille comme manœuvre. À 19 ans, il s’établit à Montréal, travaille le soir et fait des études en sciences sociales le jour.

 

Olivier Marchand le met en contact avec la poésie moderne et l’introduit à l’Ordre de Bon Temps, mouvement voué à la défense du folklore québécois. Gaston Miron participe à la fondation des Éditions de l’Hexagone, en 1953, et en assume la direction pendant trente ans, de 1953 à 1983. Ses poèmes sont publiés dans divers quotidiens et revues dont Le Soleil, Parti pris et Liberté

 

Dans les années 1970, il regroupe sa poésie et quelques textes en prose dans le recueil L’homme rapaillé. De son vivant, sept éditions de cet ouvrage seront publiées et traduites en huit langues. En 2008, l’auteur-compositeur-interprète Gilles Bélanger redonne vie aux textes de Gaston Miron avec le spectacle Douze hommes rapaillés. Douze artistes, dont Michel Rivard, Richard Séguin, Pierre Flynn et Vincent Vallières, y participent.

 

Auparavant, en 1991, Gaston Miron avait lui-même effectué une tournée avec son spectacle La marche à l’amour, accompagné de musiciens. Né à Sainte-Agathe-des-Monts le 8 janvier 1928, il s’éteint à Montréal le 14 décembre 1996, à l’âge de 68 ans.

 

Résumé biographique rédigé par Claude Morin, journaliste.

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