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Le frère André  

Canonisé le 17 octobre 2010 par le pape Benoît XVI, saint frère André est un personnage unique dans l’histoire catholique du Québec et de l’Amérique du Nord. Il a insufflé, par sa grande piété et les nombreuses guérisons qui lui sont attribuées, une dévotion exceptionnelle envers saint Joseph.

 

La construction de l’oratoire Saint-Joseph-du-Mont-Royal, haut lieu du tourisme religieux avec ses quelque deux millions de visiteurs par année, témoigne de la ferveur mystique que le frère André a consacrée à saint Joseph, patron des travailleurs et de la famille. Sa recommandation principale se résumait à ceci: «Priez Saint-Joseph, il sera toujours votre père et votre guide.»

 

De plus, il vouait à «l’huile de saint Joseph» des propriétés guérissantes irrécu­sables, recommandant à tous les malades qui venaient le visiter de s’en frictionner pour apaiser leurs souffrances.

 

Huitième d’une famille pauvre de treize enfants, il fait son entrée à la Congrégation de Sainte-Croix à l’âge de 25 ans. Il avait auparavant tenté de gagner sa vie de diverses façons, mais sa santé fragile l’en a empêché. Il est alors désigné portier du Collège Notre-Dame, et fait preuve d’une grande piété. Rapidement, la population lui réclame des prières, et on lui attribue la réputation d’accomplir des miracles. Il amène les fidèles à prier devant une statue de saint Joseph, nichée sur le mont Royal.

 

Grâce aux dons offerts, une petite chapelle est inaugurée en 1904. L’oratoire Saint-Joseph sera terminé 63 ans plus tard, en 1967, soit trois décennies après la mort du frère André. De son vrai nom Alfred Bessette, il naît le 9 août 1845 à Saint-Grégoire-le-Grand et s’éteint à Montréal le 6 janvier 1937, à l’âge de 91 ans.

 

Résumé biographique rédigé par Claude Morin, journaliste.

 

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