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Michel Chartrand 

Véritable ambassadeur de la justice sociale au Québec, détracteur du capitalisme et figure de proue du syndica­lisme québécois, il est reconnu pour son franc-parler et ses talents d’orateur. Né à Outremont, le 20 décembre 1916, il meurt à Montréal, le 12 avril 2010, à l’âge de 93 ans.

 

Formé comme typographe et imprimeur, il devient mili­tant syndical en 1940. Il participe à toutes les grandes manifestations ouvrières: la grève de l’amiante à Asbestos en 1949, la grève du textile à Louiseville en 1952 et la grève du cuivre à Murdochville en 1957. Il est le président du Conseil central de Montréal de la CSN de 1968 à 1978. Lors de la crise d’Octobre de 1970, il est emprisonné pendant quatre mois sans mandat.

 

À partir des années 1980, il milite principalement pour les droits des travailleurs accidentés avec son complice, le docteur Roch Banville, originaire de Saint-Octave-de-Métis. Les deux amis mettent sur pied la Fondation pour l’aide aux travailleuses et travailleurs accidentés, la FATA.

 

Marié à Simonne Monet, le couple Chartrand et Simon­ne devient le porte-étendard des forces progressistes et solidaires, bien ancrées au Québec depuis sept dé­­­­­­­­­cen­nies. En 1991, Alain Chartrand signe un film docu­mentaire sur son père intitulé Un homme de parole. En 2010, le documentariste Manuel Foglia produit la biographie télévisuelle de ce battant et ardent défenseur de la classe ou­vrière intitulée Chartrand, le malcommode.

 

Résumé biographique rédigé par Claude Morin, journaliste.

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