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Elsie Reford

Héritière d’un camp de pêche au saumon que lui lègue son oncle George Stephen, à l’em-bouchure de la rivi­ère Métis, elle transformera les lieux en magnifiques jardins, de 1926 jusqu’au tournant des années soixante. Aujourd’hui, connus sous l’appellation des Jardins de Métis, ils sont revenus dans le giron familial grâce à l’arrière-petit-fils d’Elsie, Alexander Reford. Site historique du Canada et attraction incontournable de la Gaspésie, les Jardins de Métis figurent parmi les principales destinations horticoles et touristiques du Québec.

 

Née Mary Elsie Stephen Meighen, le 18 janvier 1872, à Perth en Ontario, elle s’éteint à Mont-réal, le 8 novembre 1967, à l’âge de 95 ans. Issue d’une famille fortunée, son père Robert Meighen est président de la minoterie Five Roses et son oncle, George Stephen, un magnat des chemins de fer. Elsie épouse Robert Wilson Reford, en 1894 et elle a deux fils: Bruce et Éric.

 

Femme ouverte sur le monde, elle fait des études à Montréal, en Allemagne et à Paris. Elsie pratique l’équitation, la chasse et la pêche au saumon. Elle s’engage dans la vie sociale et politique de son époque et collabore à l’organisation du tricentenaire de la ville de Québec, en 1908, où elle établit des liens avec la communauté canadienne- française. 

 

À la suite d’une maladie, elle délaisse ses sports préférés et se consacre au jardinage. Avec l’aide des gens de Grand-Métis, elle agrandit son jardin, d’année en année, et forme un bon nombre d’horticulteurs qui se relaieront pour assurer la pérennité de ces lieux enchanteurs.

 

Résumé biographique rédigé par Claude Morin journaliste

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