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Pauline Julien

Éminente figure féministe et nationaliste du Québec, elle a été chanteuse-interprète, auteure-composi­trice et actrice. Née à Trois-Rivières le 23 mai 1928, elle meurt à Montréal le 1er octobre 1998 à l’âge de 70 ans. Après avoir suivi des cours de théâtre au Québec, elle vit à Paris de 1951 à 1957, où elle joue au théâtre et entame une carrière de chanteuse en interprétant les textes de Léo Ferré, Boris Vian et Bertolt Brecht. Sa grande carrière de chanteuse prend son envol avec son interprétation unique de la chanson Jack Monoloy de Gilles Vigneault. Elle remporte, en 1964, le deuxième prix du Festival de Sopot en Pologne. Pauline Julien devient l’inter­prète de nombreux auteurs québécois et commence à écrire ses propres textes dans les années 1970.

 

Elle est l’une des victimes des arrestations et dé­ten­tions arbitraires de la crise d’Octobre de 1970. Pauline Julien est aussi, depuis les années 1960, la compagne de vie du journaliste, poète, écrivain et homme politique Gérald Godin, compagnon de René Lévesque pour l’accession du Qué­bec à son indépendance.

 

Pauline Julien a aussi apporté sa contribution au cinéma québécois en faisant partie de la distri­bu­tion des films Bulldozer de Pierre Harel et La mort d’un bûcheron de Gilles Carle. Au fil de sa carrière, elle enregistre au total 25 albums dont Au temps des boîtes à chansons et Comme je crie… comme je chante… Elle rédige également le roman Il fut un temps où l’on se voyait beaucoup, paru à l’été 1998, quelques mois avant son suicide.

Résumé biographique rédigé par Claude Morin, journaliste.

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