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Gilles Carle 

Cinéaste, scénariste, éditeur et artiste des arts graphi­ques, il occupe une place significative dans l’histoire du cinéma québécois avec une impressionnante feuille de route comptant 20 longs-métrages de type documentaire et fiction. À partir d’une commande de film documentaire sur le retrait de la neige à Montréal, il scé­narise et réalise, en 1965, son premier long-métrage, intitulé La vie heureuse de Léopold Z, mettant en vedette Guy L’Écuyer.

 

C'est après Le viol d’une jeune fille douce, en 1968, qu'il réalisera toute une série originale de films de fiction dans les années 1970, dont Red, Les Mâles, La Vraie nature de Bernadette, La Mort d’un bûcheron et La Tête de Normande St-Onge.

 

Dans les années 1980, il adapte deux classiques de la littérature québécoise au grand écran: Les Plouffe, en 1981, et Maria Chapdelaine, en 1983. L’œuvre ciné­ma­tographique de Gilles Carle se dessine sous le signe du récit fantastique et de la fable sociale amusée. Ses interprètes reviennent de manière récurrente: Guy L’Écuyer, les frères Donald et Daniel Pilon, Willie Lamothe, Carole Laure et Chloé Sainte-Marie.

 

Dès 1991, la maladie de Parkinson, puis la maladie d’Alzheimer, réduiront ses capacités jusqu’à l’inaction totale. Sa conjointe Chloé Sainte-Marie l’accompagnera jusqu’au bout dans cette épreuve.

 

Né à Maniwaki, en Outaouais, le 28 juillet 1928, il s’éteint à Granby, en Montérégie, le 28 novembre 2009 à l'âge de 81 ans.

 

Résumé biographique rédigé par Claude Morin, journaliste.

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