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Marie Gérin-Lajoie 

Personnalité religieuse de l’histoire récente du Qué­bec, elle est une pionnière de l’engagement social. Suivant les traces de sa mère, Marie Lacoste Gérin-Lajoie, elle se bat elle aussi pour les droits des femmes durant la première moitié du vingtième siècle. Elle entre dans la Congrégation de Notre-Dame de Montréal et devient la première femme à obtenir un baccalauréat en arts de l’Université de Montréal en 1911.

 

Marie Gérin-Lajoie fonde l’Institut Notre-Dame du Bon-Conseil en 1923 et l’Association des aides-ménagères en 1933. Elle prend part à l’ouverture de l’École de service social de l’Université de Montréal, où elle donne les premiers cours en 1939. Marie Gérin-Lajoie milite pour l’obtention du droit de vote des femmes en 1940, en compagnie de Thérèse Forget-Casgrain. Animées par un profond désir d’agir socialement dans un Québec en pleine évolution, les sœurs du Bon-Conseil fondent seize centres sociaux, deux écoles d’action sociale, trois instituts familiaux, des colonies de vacances, des fo­yers ainsi que le Centre de formation sociale Marie-Gérin-Lajoie.

 

Elles exercent leurs activités à Montréal et en région, mais aussi dans des pays en situation pré­caire comme Cuba et Haïti. Le prix Marie-Gérin-Lajoie, remis par l’école Père-Marquette de Montréal, est attribué à un finissant du secondaire qui réalise une grande activité d'im­plication sociale.

 

Née le 9 juin 1890 à Montréal, Marie Gérin-Lajoie s’é­teint le 7 janvier 1971, à l’âge de 80 ans.

 

Résumé biographique rédigé par Claude Morin, journaliste.

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