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Olivier Guimond

Véritable monstre sacré de l’humour au Québec, il est issu d’une famille d’artistes liée au théâtre burlesque. On l’appelle Ti-Zoune junior, puisque le nom d’artiste de son père, Olivier Guimond, est Ti-Zoune. À 18 ans, il convainc ce dernier de le laisser faire ses débuts sur scène. Souhaitant de­venir la vedette de son propre spectacle, il quitte la troupe de ses parents, ce que son père considère comme un affront.

 

À partir de 1934, et ce, jusqu’en 1957, Olivier Guimond fils joue et chante au sein de la troupe de Jean Grimaldi. Le sketch Trois heures du matin, qu’il joue en tandem avec la comédienne Manda Parent, devient un classi­­­que du burlesque québécois. Dans les années 1950, Oli­vier Guimond côtoie Paul Berval, Jacques Normand et Gilles Pellerin dans les cabarets de Montréal. Sa carrière prend un envol spectaculaire à la télévision dans les émissions Music-Hall, à l’antenne de Radio-Canada, et Cré Basile à Télé-Métropole. Son ami Marcel Gamache en écrit les textes.

 

Une autre saynète désopilante marque l’imaginaire des Québécois lors de l’émission de fin d’année Bye bye de 1970, à la suite de la crise d’Octobre. Olivier Guimond y joue un soldat surveillant une maison cos­­sue de Westmount tandis que le comédien Denis Drouin interprète le rôle d'un riche Canadien anglais. Le soldat canadien-français finit par ac­cepter de lever son verre à la nouvelle année, trébuchant dans les escaliers à la manière unique d’Olivier Guimond. Il meurt d’une septicémie le 29 novembre 1971, à l’âge de 57 ans. Le gala Les Olivier a été nommé en son honneur en 1999.

 

Résumé biographique rédigé par Claude Morin, journaliste.

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