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Jules-André Brillant

Véritable bâtisseur du Bas-Saint-Laurent, il met à profit un sens des affaires inné et de nombreuses connexions militaires et politiques. Son frère cadet Jean Brillant, mort au champ de bataille, est un héros de la Première Guerre mondiale et récipiendaire de la Croix de Victoria. Pour sa part, Jules-A. Brillant amorce sa carrière d’homme d’affaires dans la Vallée de la Matapédia en 1910, où il est amené à œuvrer au sein de la Compagnie électrique d’Amqui.

 

Il accumulera, au fil des décennies, une longue série d’initiatives et d’acquisitions qui lui permettront de construire un véritable empire dans le monde des transports et des communications. Jules-André Brillant fondera ainsi la Compagnie de pouvoir du Bas-Saint-Laurent en 1922 et fera construire deux centrales hydroélectriques sur la rivière Métis. En 1923, il achètera le journal Le Progrès du Golfe. Quatre ans plus tard, en 1927, il investira dans la téléphonie et fondera la Corporation de téléphone et de pouvoir du Québec, qui deviendra Québec-Téléphone, puis Telus Québec. En 1929, il constituera la Compagnie de transport du Bas-Saint-Laurent, qui fera naviguer jusqu’à huit navires sur le fleuve Saint-Laurent.

 

Dans les décennies suivantes, il s’impliquera activement dans la mise sur pied de l’École d’arts et de métiers, en 1936, et de l’École de marine de Rimouski en 1944, aujourd’hui l’Institut maritime du Québec. Il se portera acquéreur du chemin de fer de Matane et du Golfe, qui relie Mont-Joli à Matane, en 1947. Après avoir lancé la radio de CJBR en 1937, il ouvrira une chaîne télévisée en 1954, faisant aujourd’hui partie des stations de la Société Radio-Canada.

 

Né à Routhierville, dans la Vallée de la Matapédia, le 30 juin 1888, il grandit à Saint-Octave-de-Métis et meurt à Mont-Joli le 11 mai 1973, à l’âge de 84 ans.

 

Résumé biographique rédigé par Claude Morin, journaliste.

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